Diane Killer
Dominatrice pro depuis sept ans, je porte plusieurs casquettes au quotidien et j’enfile différents costumes chaque semaine. Mélangeant les arts du BDSM à mes performances scéniques, je me suis faite connaitre pour mes aiguilles et mes contraintes.
Je suis très active dans la sexo-culture, notamment grâce aux médias où j’ai eu plaisir à présenter des émissions radio et des web TV, ainsi qu’en animant des conférences d’entreprises pour le CJD.
Fréquemment en voyage pour former les pratiquants au needle play, je donne beaucoup de workshops dans le monde entier : Berlin, Londres, Los Angeles, Seattle, Paris et bientôt d’autres grandes villes en 2025 ( Europe de l’ Est et Asie ). Je travaille régulièrement avec un sponsor pour des performances records extrêmes (pose de milliers d’aiguilles en un temps chronométré avec une notion de motif artistique quasi toujours obligatoire).
Active également pour la prévention, je forme en hygiène et salubrité étant diplômée de cette formation depuis huit ans. Je transmets mes connaissances au maximum à mes stagiaires, car je trouve qu’il est important de partager l’ensemble des acquis, afin de mieux former la communauté BDSM. Un bon savoir se partage et surtout pour l’aiguille qui représente à mes yeux un outil très risqué, car il est transmetteur par le sang.
Pour moi, le BDSM a une puissance maïeutique et un pouvoir cathartique dont il faut se nourrir pour s’exprimer ou permettre à l’autre d’avoir un espace d’existence fort et complet. Les pratiques qui me définissent ont souvent ces éléments en commun : la méthode, la discipline, la minutie et la technique. Les aiguilles et les cordes, ainsi que le cellophane, n’ont aucune limite si ce n’est l’imagination. Hautement sensorielles et aussi hautement risquées, ces trois pratiques demandent beaucoup de travail et de temps, de la précision et de la sécurité à chaque seconde. Ces outils sont infinis et peuvent se déployer à l’infini.
Je suis beaucoup plus épanouie dans un BDSM artistique de performance que dans un BDSM uniquement sexuel, même si j’en maitrise les techniques et tours de mains. J’écris également une trilogie sur mon expérience dans le BDSM professionnel, le premier tome De Fil en Aiguilles est d’ailleurs déjà publié. Je pense que le second tome sera édité cet hiver.
Je prépare également une plateforme informatique : La Fetish Box, une sorte d’annuaire pro du BDSM international, avec uniquement des références sérieuses et vérifiées.
Ma marque fétiche est aussi en cours : Revenge ! Je travaille en collaboration avec de nombreux partenaires, sponsors et artistes sur différents projets toute l’année, comme performeuse, auteure, consultante ou formatrice.
Pour finir, je dirais que je suis une autodidacte workaholic, passionnée et acharnée par les nouvelles perspectives qu’offre aujourd’hui le BDSM, car il est une source d’arts inépuisable pour moi ! Et chaque jour est une occasion pour moi d’en bousculer ses codes, de le rendre plus beau que la veille ! Je reconnais également qu’après sept ans de BDSM pro, je deviens aussi de plus en plus domina lifestyle et plus seulement pro.